L’insurrection, un jeu de rôle

L’INSURRECTION, illustré et mis en page par Willy Cabourdin. Il s’agit d’un jeu sans dés et sans meneur, pour 5 à 8 joueuses, dans lequel on raconte ensemble une révolte, un renversement social.

Le jeune et énergique éditeur Electric Goat lancera ce 20 février 2023 une précommande pour le prochain jeu de Melville Tilh-Pluñvenn, L’INSURRECTION, illustré et mis en page par Willy Cabourdin. Il s’agit d’un jeu sans dés et sans meneur, pour 5 à 8 joueuses, dans lequel on raconte ensemble une révolte, un renversement social.

La précommande de L’Insurrection proposera le financement de contextes de jeux clés en main écrits par des personnalités variées, tant du monde rôliste
que du monde littéraire, dont Sabrina Calvo, luvan ou Côme Martin.

Mais c’est quoi ce jeu ? L’INSURRECTION

L’INSURRECTION, comme dit en introduction c’est un jeu de rôle sans dé ni meneur. Le jeu se pratique de 5 à 8 joueuses. Et on y raconte ensemble une révolte, un renversement social, de façon à la fois matérialiste et romanesque.

Matérialiste parce qu’il ne s’agit pas d’un récit de héros qui sauvent le monde. Ici, les grandes structures donnent le ton : qu’il s’agisse de l’ordre, du pouvoir, des médias, des religions, du peuple lui même, la grande Histoire n’est pas faite par les individus, mais bien par des entités enchevêtrées dans des rapports de force. Dans le jeu, on appelle ces rôles des emprises, et elles sont incarnées par une partie des joueuses, qui agissent un peu comme des meneurs de jeu qui n’auraient autorité que sur un thème particulier de l’histoire.

Romanesque, parce qu’au sein de la grande Histoire, il y a les parcours individuels de personnalités qui vont être percutés de plein fouet par un récit qui les dépasse. Des personnages qui vont essayer de tirer leur épingle du jeu, de s’inscrire dans une lutte qui leur correspond, ou encore de poursuivre malgré les événements un but personnel que le tumulte bouscule. Dans le jeu, on appelle ces rôles des trajectoires, et elles sont incarnées par les autres joueuses, qui vont amener de l’émotion et un regard à hauteur humaine dans tout ce qu’il se passe.

Une des grandes inspirations du jeu est Les Misérables, de Victor Hugo. Il y a la révolution, le peuple qui s’oppose à l’autorité d’un côté, et puis il y a Valjean, Javert, Cosette et Gavroche, des « humains très humains » en sommes, de l’autre.

Auteur : scriiipt

En gestion du site scriiipt.com, pour parler de tout ce qui est ludique, fantastique et rôlistique (c'est-à-dire en rapport avec le jeu de rôle)

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